J'ai un peu romancé je précises,mais il y'a beaucoup de vrai la dedans
Je marche dans la rue,tranquillement
Dans une ville en chaleur,qui transpire,
Le soleil battait sa cadence infernale
Et obligeait les gens a se rafraîchir.
On était en été,comme aujourd'hui
Soudain ma vision abjecte réapparut
Une chose qui me dépasse,me répugne
M'apporte dans les profondeurs du désespoir
Du mal-être,de l'infâme solitude éprouvée
J'ai beau essayé de garder le tout dans ma tête
De paraître ce que je ne suis pas
Cette pointe de nonchalance qu'il me faudrait
Un état ou je serais heureux,quoi qu'il arrive
Mais il n'en est rien,je croupis de plus en plus
A l'allure de mes pas soutenues
Qui tendait a aller plus vite
Comme pour fuir une réalité dont je n'ai pas droit
Mais comme toujours j'en vois de plus en plus.....
Ca me rends dingue,ça me révolte
Ca me donne envie de vomir ma haine
Cette haine qui s'accumule,qui déborde,
Un caractère qui flétrit,qui devient miséreux
Un chemin tout tracé vers la joyeuse dépression....
Cette vision qui me rends chaque jour plus noir,
Plus marginal de la réalité.....
Et vas y que ça se donne la main
Et vas y que ça s'envoie des bisous
Et vas y que ça crient leur joies d'être ensemble
Alors que moi je n'y ait pas droit a l'amour
A l'amour véritable qui me permettrait d'avancer
De me rendre plus fort que maintenant
Compenser mes faiblesses
Et panser mes plaies morales
Mais aujourd'hui,je n'y ait pas le droit.........
Cri a la normalité,cri de désespoir
Plus j'y pense et ça me donne plus envie d'y croire
Plus les gens me prennent pour un con,moins que rien
Quand j'y pense je l'avais la fille....
Elle m'a annoncé qu'elle était en couple
Et ça me donne envie de la détruire........
Un plaisir pervers qui ne se réalisera pas
Mais un jour,elle le regrettera.....
Mon enfance est un échec amoureux
Ma vie adolescente est un échec amoureux
Mon début de vie adulte est un échec amoureux
La pitié s'envahit dans mes amis,le soutien aussi
Mais ils ne peuvent rien y faire,eux fondent littéralement
Et moi non,comme si j'étais la peste
Une maladie dont on meurt dans la folie
Une absinthe des vieux temps qui t'aveuglent impunément
Devant un tel échec de mon existence
J'ai décidé de prendre le bus
Celui qui m'emmène dans ma demeure
Et de vider mes larmes,
Celle qui me rendent asocial....
Celle qui vous provoque l'ennui.....
Jour après jour après jour..........
Malheureusement,ce texte est quasiment autobiographique
Et c'est la piteuse attente de Chevalier Goranis.....