Leo
Roi de Sparte
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 |  Sujet: -> La mort du Spartiate <- By Leonidas  Mar 25 Déc - 14:40 | |
| La mort du Spartiate …
Les deux armées, dans leur pleine luxure, se présentaient l’une à l’autre.
Un affrontement terrible se préparait.
Le choc de boucliers, de lances et d’épées qui allait bientôt surgir du plein fond de la vallée s’annonçait incontesté.
Près de six cent mille hommes du côté ennemi.
Un peu moins de dix mille du côté Spartiate.
Je me trouve du côté de ma cité.
Ma lance, mon bouclier, et mon glaive représentent la plus grande part de ma vie.
Sparte, la resplendissante, avait besoin de courageux guerriers afin de démontrer, encore une fois, ses lois, bien connues de tous …
Encore inconscient de ce qui va arriver aujourd’hui, je me prépare … et je pense, je rêve une dernière fois.
Longtemps j’ai rêvé cet instant, servir Sparte, au côté de mes puissants amis.
Et, alors que m’attends à une dernière rêverie, la charge ennemie est donnée.
Les cavaliers arrivent en premier, afin de laisser la charge massive à pied faire le gros de l’opération
Dans nos rangs, l’ordre de phalange est donné.
Nous préparons, impatiemment, l’assaut.
Et, alors que le sol tremble sous le pas de l’ennemi, nos boucliers restent immobiles.
Les premiers cavaliers arrivent, et c’est dans une grande occasion de sang, et de ferveur militaire, que nos boucliers repoussèrent la première vague ennemie.
Je n’ai pas encore combattu, mais l’ennemi arrive, dispersé, en effet de masse, alors que nous, sommes unis, un bloc, constant, rempli de rage de vaincre, mais surtout, de l'envie de défendre les valeurs militaires de Sparte.
L’ennemi poussa, terrassant quelques Spartiates qui n’ont pas eu de chance, et dans mon groupement, la tension commence à monter.
Seuls les premiers, en tête de ligne, combattent et résistent, pour le moment.
Mon groupement donne l’ordre d’avancer. Nous nous y attelons.
Nous sommes au front.
Je repousse quelques ennemis, afin de mieux les achever.
Soudain, alors que je fais les finitions sur quelques – uns de ces lâches, je sens un coup d’épée, dans mon dos.
Je me sens affaibli, et, mes valeurs, sortent sous forme de rage externe.
Je dévoile tout ma rage au combat, j’enchaine celui qui m’a blessé.
Plusieurs lâches arrivent, afin de me nuire.
Je saute, et me retrouve au beau milieu de l’ennemi.
Je donne un coup de glaive au premier soldat se trouvant devant moi, et je termine, au bouclier, celui derrière moi.
Alors que je prend toute ma conscience militaire au côté de mes amis, j’entend une voix, près de moi, demandant de l’aide.
Un Spartiate, encore vivant, juste à mes pieds, me demande de faire savoir à sa famille, après la bataille, qu’il l’aime.
Alors que j’acquiesce, d’un signe de tête, et que je pose ma main sur ses yeux, d’un signe de gratitude, j’entends un de mes amis, disant de me retourner immédiatement.
Je le fais, et j’aperçois, une dizaine de perses, du coin de l’œil.
Je me relève, et vais pour les contraindre à mettre le pied à terre, quand une étrange sensation, encore nouvelle pour moi, de mal, me transperce, juste au niveau du coup.
Une flèche, tirée, encore une fois, par un de ces lâches, n’étant pas capable de se battre au corps à corps, m’a touché.
Peu importe, malgré la douleur, je termine d’achever l’ennemi, même s’il est en trop grand nombre par rapport à moi.
Je me bats jusqu’à la fin.
Même si je sais que je ne reverrai jamais les miens, je termine mon œuvre.
Et c’est dans un carnage d’enchainements, de rage, et de ferveur, que ma vie se termine.
Je tombe.
Je reste là, agonisant, autour de mes derniers amis, ceux qui sont restés vivants jusqu’alors.
Une dernière pensée, pour ma femme, mes enfants, puis rien.
Un nouveau monde s’ouvre alors à mes yeux.
J’aurais défendu la loi jusqu’au bout …
Aujourd’hui, la moitié de l’armée Spartiate est tombée, mais notre ennemi restera à jamais, dans les Ténèbres du Monde.
- S p a r t e - |---------| Leonidas |---------|  | |
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