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 Daün, entre la gloire et l'amour

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Leo
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MessageSujet: Daün, entre la gloire et l'amour   Daün, entre la gloire et l'amour Icon_minitimeJeu 26 Juil - 20:34

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Chapitre I





« ZzzzzzZZZZZzzzzZZZZZzz…….ZZZzzzzZZZZZzzz


- Dav’, Dav’ … il est l’heure


- ZzzzzzZZ Mmmmm. Ha oui. »


La femme qui venait d’entrer dans la chambre, avec le but de réveiller le jeune homme, qui n’avait fait qu’une courte nuit, sortit pour le laisser seul.
Le soleil n’était pas encore levé, et le réveil était assez brutal. Il avait pour habitude de prendre son temps pour se lever, mais ce jour là, pas une minute à perdre. C’était le jour qu’il avait attendu toute sa vie, le jour J, certains diront. Cela faisait un an qu’il préparait son sujet, et aujourd’hui il passait devant le Conseil des Armées, son chef, et les suppléants.
La guerre était imminente, et les grands chefs de l’empire cherchaient des personnes capables d’établir des plans afin de la remporter. Dav’ en faisait partie, ses capacités étaient des plus grandes. Etablir un contact avec l’ennemi, préparer le plan militaire, les lignes, toutes les unités les plus développées, et en un temps limité temporairement, il en était capable. Il n’avait encore rien fait d’important dans sa vie, ce serait sa première grande victoire sur la fermeté qui l’enfermait.
Il se leva donc, et partit en direction de la douche, moment très intime pour lui…
Quelques minutes plus tard, il en sortir, comme déjà plus réveillé. Il s’habilla de ses plus beaux vêtements puis en vint à aller manger un petit quelque chose.
Il prit ses clefs, et sortit.

Dehors, la rue venait de s’éveiller. Des marchants de poissons dont l’odeur des marchandises viennent jusqu’à la friterie la plus proche dont les premiers travailleurs mineurs qui viennent gagner leur argent de poche afin d’acheter le dernier scooter flottant à la mode, la rue commençait à bouger.
Daün était une cité comptant à l’instant une trentaine de millions d’habitants, dont l’histoire avait été marquée par de nombreux coups d’états. Des petits rois avaient à plusieurs reprises, tenté de faire sombrer ce monde dans la peur et l’obscurité. Seulement, les nombreux peuples de la ville avaient toujours fait face aux tyrans sanguinaires, et depuis, une démocratie libérale s’y était installée. C’était donc, depuis, une ville bien vivante, qui rayonnait aussi bien par sa concordance des choses, que par sa force de frappe militaire, avantagée, puisqu’un accès direct vers la lune de la planète avait été crée avec l’aide de grands architectes, mais aussi par sa force culturelle, et économique, qui touchaient à leur apogée. Une ville donc en plein éclat, qui rayonne de tous sens. La cité avait, par le passé, réalisé des essais nucléaires sur plusieurs endroits de la région, qui les avaient rendus instables. Ces essais nucléaires furent réalisés afin de tester la toute nouvelle arme que l’équipe de chercheurs du roi de l’époque avait élaboré, la XJ-01, toute nouvelle tête nucléaire, dont la portée atteint les trente mille kilomètres, donc assez grande pour exterminer la moindre petite trace de vie dans les alentours de la planète. C’est la fabrication massive de cette arme, qui provoqua la panique des villes voisines, Jinh, cité plus évoluée techniquement et militairement, et Räah, cité dont l’existence était restée inconnue encore, avant que des chercheurs Daüniens ne mènent une expédition dans les terres Hüriennes, où se trouvait Räah.

Le jeune homme traversa la ville en saluant quelques personnes qu’il connaissait. Dans son parcours, il vient à rejoindre un de ses meilleurs amis, un certain Jim, fils d’une famille de révolutionnaires ayant laissés beaucoup de membres sur le champ de bataille, pour la liberté. Les deux amis se rendirent devant le Palais du Souverain, qui n’était autre que le grand père de Dav’. Jim lui aussi avait préparé son projet, qui était bien semblable à celui de Dav’. La queue s’étendait déjà sur plusieurs centaines de mètres, rassemblement que personne n’aurait sous – estimé, en voyant l’ampleur de la tâche, un plan pour sauver la cité en cas de guerre, qui était, rappelons – le, toute proche, devant les forces rassemblées ennemies dans le secteur des terres Hüriennes. En effet, plus des trois quarts des forces des Räahiens s’étaient rassemblées, surement à la demande de leur chef, le vieux Traah, que l’on dit tyran pour deux sous, n’ayant pas la possibilité de gérer ses forces militaires. La guerre était donc aux portes de la cité, qui avait réellement besoin d’un chef compétent, et de forces militaires aidées par la stratégie, ce que pensait pouvoir faire le jeune homme, qui attendait déjà depuis plus d’une heure devant le Palais, en attendant qu’on lui demande de monter pour présenter son projet. La discussion faisait attendre les deux amis, qui écourtaient ainsi le temps d’attente.
Une petite demi-heure plus tard, on vint chercher Jim afin de lui demander ses intentions. Il monta et commença à décrire son projet. Quinze minutes passèrent, personne d’autre n’avait été pris pour l’instant.
« Les idées de Jim leur ont peut – être plu » pensa t'il
Il attendu encore cinq petites minutes, puis vit Jim sortir par la porte de derrière, le regarde triste, la tête d’un homme qui a passé beaucoup de temps à élaborer un projet, pour en fait, ne pas être retenu. Sur ces pensées, Dav’ se mit à réfléchir a la façon de convaincre le Conseil. Mais, un homme surgit et en vint a lui demander de le suivre. Le stress monta…
Arrivé dans la salle du Conseil, il vit les hommes un peu fatigués d’écouter des projets invraisemblables…
Il présenta …

« Bonjour, je me présente ici afin de vous faire parvenir mon plan, qui m’a pris prêt d’un an à mettre en place. Tout d’abord, je voudrais vous dire, que j’ai bien pris en connaissance nos forces, le nombre d’hommes dont nous disposons, ainsi que notre force de frappe aérienne… »

Et pendant près d’une demi-heure, il présenta son sujet, qu’il défendit à de nombreuses reprises contre les questions des membres du Conseil. Férocement, il débattit avec eux, de son plan, des petites modifications à établir.
A la fin, un mot se fit entendre dans toute la salle, le Président venait de prendre sa décision.

« Oui »

Sur ces mots, l’ensemble de la salle fut à la fois soulagé, et prêt à être dirigé par Dav’. Il venait de montrer, qu’il pouvait réaliser ce qu’il voulait éternellement, être à la tête des armées Daüniennes, qui s’étendaient à un bon million d’hommes.
En sortant, Dav’ pris la peine d’appeler Jim, afin de ne pas décevoir ce dernier. Il lui fit savoir son élection sous forme d’une devinette. Jim le félicita à nombreuses reprises, il venait d’accomplir son rêve, ainsi que celui de son ami, qui était un des plus importants pour lui. Après ce bref appel, ils se fixèrent un rendez vous pour le lendemain, histoire de se changer l’air avant de prendre la tête des armées.
Sur ces dernières paroles, Dav’ retourna chez lui, pour se reposer…la femme qui était encore là ce matin, était surement partie, elle se faisait discrète, son passé l’exigeait. Il parcourut encore quelques rues, et se retrouva chez lui. Il rentra, et marcha directement en direction du lit, où il se coucha…


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MessageSujet: Re: Daün, entre la gloire et l'amour   Daün, entre la gloire et l'amour Icon_minitimeDim 29 Juil - 10:30

Chapitre II



Le soleil se lève…il est midi passé. La lumière qui en découle vint à traverser les rideaux rouges qui ornaient la fenêtre de la chambre de Dav’. Le réveil fut doux, en comparaison avec celui de la journée précédente. Les récents évènements de la veille ont aussi joué leur rôle, il en a rêvé toute la nuit. Ces rêves, ne seraient – ils pas l’imagination de son futur ? Question qui restera toute la journée dans sa tête…
Il répète l’habitude des mouvements des autres jours, il prend sa douche, mange un morceau avant de partir au rendez vous avec Jim, qu’il avait fixé hier, après l’annonce de son élection au rang de chef des armées Daüniennes.
Il sort de chez lui, traverse plusieurs rues avant de retrouver son ami devant le bar nommé chez Mi’es, surement le bar le plus connu de la ville, ou se retrouvent les amis de toujours, les vrais amis, et où y règne un air chaleureux, surtout rempli d’alcool. Ils se retrouvent, échangent une brève poignée de main, qui les identifient automatiquement, c’est un signe de leur amitié qu’ils ont mis en place avec leur groupe. Jim avait les cheveux longs et bruns, une allure assez robuste, des épaules assez larges, parées par des galons en acier, il portait une cape, cape rouge, signe des anciens légionnaires révolutionnaires, l’emblème de sa famille. La cape, cette emblème traine jusqu’à ses pieds, et manquent de la faire tomber, mais il est habile et habitué.
Ils se connaissaient depuis longtemps, ils s’étaient rencontrés au lycée de la ville lors du commencement de leur études. Ils avaient même pour habitude de se donner rendez vous au bar, celui dont nous parlons et dont l’ambiance était donc, très bonne. Ils y rentrèrent, saluèrent le barman, connu pour sa gentillesse et son intérêt à écouter les gens connaissant quelques problèmes. Ils s’assirent devant le bar, et commandèrent alors une Guira, boisson bien frappée, légèrement alcoolisée, mais sans grand danger. Puis, il commencèrent à parler, discuter du plan que Dav’ avait conçu afin d’aider la nation. Mais soudain, deux soldats en uniforme de l’époque, entrèrent et se mirent à protéger Dav’, qui était devenu quelqu’un d’important depuis le début de ces aventures. Ils saluèrent Dav’, et se mirent en position de garde, afin que personne ne viennent à le déranger. Ils écartèrent même Jim de leur chemin, ce qui laissa les deux compères perplexes, et qui énerva même Jim, qui avait l’habitude de se laisser trop vite envahir par la colère. Il s’interposa entre les deux soldats, et lui dit clairement qu’il était ami avec Dav’, et qu’ils ne pouvaient, en aucune façon, l’empêcher de le voir, et même de lui parler. Les soldats les laissèrent à deux, et demandèrent à Dav’ s’il avait besoin d’une escorte. Il répondit que non, et ajouta même qu’il en avait nullement besoin, du moins pour le moment.

Une heure passa, et Jim, dû repartir chez lui, comme prévu. Dav’, de son côté, devait rejoindre le conseil, dans le but d’établir les premières connexions entre Daün et la base lunaire. Lorsqu’il arriva, il fut bien accueilli, et commenca les manœuvres, qui étaient donc, nombreuses. Un message fut envoyé à la lune, afin de demander le soutien des vaisseaux disponibles, et le rapatriement de tous leurs hommes par le biais de la porte spatiale, qui permettait de faire le transit Planète – Lune en moins d’une minute. La réponse fut positive, et les hommes furent rapatriés afin de préparer l’assaut. Daün comptait une force majeure, les Higir, principale unité de l’armée, unité surentrainée, et grade suprême de l’armée. Etre un Higir signifiait être respecté de tous, et avoir la reconnaissance éternelle, en ayant servi la ville, par la gloire ou la mort, mais surtout par le glaive. Pour y arriver, il fallait avoir prouvé son attachement à la cité, par un entrainement long, qui regroupait trois ans, un d’études, et deux d’entrainement, avec des examens tous les mois) et déterminant pour l’examen final, regroupant des tests aussi bien physiques que mentaux. Les cinq sens doivent être au maximum de leurs possibilités, et l’on doit savoir les utiliser sans hésitation. A cette époque, il y avait environ cinq cent mille Higir en tout. Cet après midi, tous reçurent un message de mobilisation, et tous répondirent par leur présence au grand rassemblement de l’armée, programmé sur le champ de Viepes, qui pouvait accueillir plus d’une dizaine de millions de personnes. Le rassemblement réunissait environ un million de soldats, déjà armés, et dans leurs uniformes, et prêts à partir à la guerre. Le passage du roi fut rapide, il expliqua le plan, et termina la réunion. Ensuite, les armées se mirent en marche afin de gérer l’avancée de l’armée Räahienne, qui comptait le double d’effectifs.
L’armée partit vers les Terres Hüriennes, ébruitant le moindre son, pour en faire un grondement de pas énorme, suivant le traçage des lignes droites de l’armée.
La guerre était proche …


____________________________________________________________________



http://board.ogame.fr/thread.php?threadid=568359


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MessageSujet: Re: Daün, entre la gloire et l'amour   Daün, entre la gloire et l'amour Icon_minitimeMar 31 Juil - 21:36

Chapitre III



Palais Räahien, Salle des Armées.

« Monseigneur Daün s’est mise en marche, comme prévu

- Bien, préparez l’offensive. Envoyez les chars sur la colline sacrée d’Ardah, pour qu’il puissent tirer sans désagrément, et sans pertes majeures. Ensuite, mettez les troupes en marche afin d’attirer l’ennemi dans le piège. Ils ne s’y attendront pas, et ne s’en tirerons pas. Préparez la flotte légère, parez la à envahir la base sur la lune.


- Bien monseigneur. Les troupes sont parties.
»


Armée Daünienne, en mouvement.

Dav’, qui était parti avec l’armée, eu, dès la sortie de la ville, une légère impression de « trop facile », et cette bataille, dans laquelle l’armée s’était engagée, sous ses conseils, lui semblait trop délicate.
Il demanda à parler avec le Roi, son père, qui écouta ses conseils, et qui fit replier de quelques kilomètres sur la droite l’armée, d’où ils étaient sans grand danger à leur égard contre les tirs de chars ennemis.
Puis, tout d’un coup, en entendit les corps voisins sonner.
Etonnement dans les rangs de l’armée Daünienne, qui s’était depuis peu allongée en taille, regroupant les derniers retardataires. Le bruit des corps était de plus en plus fort, et le son de ces instruments semblait les entourer. Soudain, un tir, qui s’était dirigé sur les Daüniens, et fit plusieurs dizaines de morts, et plus d’une centaine de blessés. Tant pis, ils sont de Daün, ils ont été formés pour ne réagir à aucune douleur.
L’étonnement se faisait ressentir.
Ce n’était pas de la peur, car depuis le temps, ils avaient appris à la contrôler, leurs entrainements avaient une légère influence sur leur esprit, qui était assouvi par la force, et l’impossibilité de faiblesse. C’était plutôt une sorte d’incapacité à comprendre ce qu’il se passait, comme un esprit de surprise. Une minute passa, sans un bruit. Personne ne parla, pas un mot, juste des regards cherchant le moindre indice, esquivant le moindre regard de l’homme mitoyen. Effet de surprise, l’ennemi les avait entouré, et à cette pensée, Dav’ demanda à son père de donner l’ordre de se regrouper afin de former l’armée, qui n’en était même pas à la moitié du chemin. Il en vint a regrouper les forces. Puis, une sorte d’immense nuage de tirs de laser viennent à sortir de ces collines, qui les entouraient.
Le réflexe fut immédiat dans les rangs de l’armée, chacun mis son bouclier en avant afin de contrer cette sorte de rideau de laser. Le nombre d’unités que comportait l’armée ennemie vint à traverser l’esprit de Dav’, qui n’imagina même pas une telle armée. Puis, l’ennemi chargea.
Des centaines de milliers d’hommes, mais largement plus nombreux que les Daüniens. Impassibles, ceux-ci préparèrent l’impact.
L’ennemi se rapproche, et la tension monte au travers les cœurs des deux camps.

L’impact fut brutal, telle une sauvagerie n’ayant pas d’antécédent. Ce sont là des millions d’hommes ne se battant plus, pour certains que pour défendre la cité, d’autres au contraire, pour la prendre. Immense fracas de boucliers, puis combat acharné, ne laissant personne dans l’ombre de la bataille.

Le combat dura plus d’une journée. Et, à la fin de cette interminable poussée de cris de guerre, de rappels, de sacrifices déterminants, un groupe de soldats sortit vivant, mais lui-même avait subit de lourdes pertes, le camp Daünien vint à perdre plus de la moitié de leurs effectifs, mais à 23 ans, Dav’ devenait le plus grand des stratèges de guerre.

En regardant un homme ennemi de près, il détermina que ces hommes n’étaient pas de l’armée Raähienne, mais d’une sorte de nouvelle espèce, car leur peau était gluante, et visqueuse. Elle ne pouvait venir de Jinh non plus, car leur technologie était des plus sous développées, ce qui est bien différent à cette cité.
Il chercha, chercha d’où ils pouvaient venir.

L’armée, affaiblie, ne pouvait continuer son trajet, elle rentra, sans détour, à Daün, qui pris en charge les blessés de guerre comme des élus, et soigna leurs blessures. On fit bruler les morts.

Dav’, quand a lui, rentra chez lui, impatient de retrouver une nuit de sommeil bien méritée.


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MessageSujet: Re: Daün, entre la gloire et l'amour   Daün, entre la gloire et l'amour Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 10:39

Chapitre IV



Dav’, encore accablé par la bataille de la veille, dont il était sorti avec une blessure à la jambe droite, se retournait dans son lit, il ne trouvait pas le sommeil, et préférait penser aux exécutions des ordres du lendemain, à son plan, au désert à traverser afin de rejoindre Räah.
Il se leva, d’un coup brusque, et s’habilla. Il prit son XR-67, le plus puissant véhicule deux roues connu des Daüniens. Ce véhicule, plus communément appelé « moto », était munie de nombreux gadgets, et avait une vitesse de pointe de 290 kilomètres à l’heure. Dav’ en était très fier, vu le prix qu’elle avait coûté.
Il traversa la ville, en vint même à en sortir, pour se retrouver à l’Ouest du champ de bataille. Les corps ennemis étaient toujours présents, et les charognards commençaient tout juste leur festin. Les armes des morts avaient disparu. Räah avait du se servir.
Le sommeil ne l’accablait pas, il avait un but, bien qu’encore inconnu, même par lui, mais il en avait un. Il monta sur la colline, et, de là, vit une cabane en bois, surement abandonnée. Il s’y rendit, posa son véhicule à une dizaine de mètres de la cabane. Puis, en s’approchant, il détermina qu’elle était là depuis longtemps, en vue des toiles d’araignées qui s’était tissées sur les draps voilant l’intérieur de l’habitacle. Des interminables draps rouges, un espace vide se remarquait, surement une porte. Il y rentra, et de la, il pu voir une charmante jeune femme, qui n’était pas encore couchée. De longs cheveux noirs, laissant place à un cou magnifique, des habits arrachés, des blessures. Elle était assise sur ce que l’on appellerait une chaise, même si la ressemblance était des moindres. Elle écrivait de ses mains jolies et roses, encore jeunes, il y avait des centaines de feuilles remplies d’encre à côté d’elle. Dav’ s’approcha d’elle, il semblait être tombé sous son charme, sous sa musique, sous sa beauté. Jamais il n’eut pensé faire telle rencontre. De la bouche de la ravissante jeune femme, sortit un mot.

« Bonjour

- Bonjour

- Que faites-vous ici ?

- J’ai suivi ce qui me semble être le chemin que je devais prendre.

- Je vois

- Et, vous que faites – vous ici ?

- Je vis ici, depuis environ deux années. Personne ne s’est jamais soucié de moi. Je suis une ancienne Räahienne, la fille même du roi, mais il m’a lâchement bannie de son royaume, parce que je faisais de la sorcellerie, que j’ai arrêté depuis. Comme je l’ai dit, personne ne me rend jamais visite, on ne se soucie pas de moi. Je ne suis qu’une ombre, balayée par le vent. Mais, vous, qui êtes vous ?

- Je suis Daünien. Je m’appelle Dav’, et je suis le stratège qui a fait de la bataille d’hier une bataille remportée par ma cité.
»

A ces mots, la jeune fille avait l’air repoussée. Daünien, c’était contre ses origines. Elle ne pouvait lui parler plus longtemps, pourtant, c’est ce qu’elle fit, car elle aussi sentait quelque chose entre eux. Ils continuèrent à parler, de leurs origines, de leurs vies, du pourquoi et du comment. Une heure passa, et s’était comme s’ils ne s’étaient pas encore parlé. Ils avaient tous les deux trouvé leur confident. Les paroles s’étaient déchainées, la conversation continuait.

D’un coup, d’un seul, un bruit, effrayant, qui laissa perplexe Dav’, car il connaissait ce bruit. Il reconnu le tir d’un canon de 36 millimètres. Les deux sortirent de la cabane, et se rendirent sur la colline, où ils découvrirent que l’armée Räahienne était en marche sur Daün. A cette image, Dav’ pris sa moto, et engagea le départ.

« Venez avec moi, vous ne pouvez rester ici, c’est trop dangereux.

- Si, j’ai déjà connu cela, ce n’est pas grave.

- Non, montez

- Non, je ne peux pas, nous ne nous connaissons pas assez.

- J’ai besoin de vous, je ne veux pas vous perdre !
»

A ces derniers mots, un tir d’obus toucha gravement la cabane, qui s’effondra de suite.
La réaction ne se fit pas attendre de la part de la jeune fille. Elle chevaucha de suite la moto.
Dav’ mis le contact, et partit vers Daün sur le champ, en prenant un raccourci, afin de ne pas avertir l’armée Räahienne de leur fuite.




___________________________________________________





Voici le Chapitre IV, tellement attendu par notre Chef des Armées préféré, j'ai nommé Kratos !


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MessageSujet: Re: Daün, entre la gloire et l'amour   Daün, entre la gloire et l'amour Icon_minitimeDim 5 Aoû - 15:57

Chapitre V




A leur arrivée, la ville était déjà en crise. Des marchands préparant leur magasin à la fermeture, aux soldats se préparant pour la bataille, même dans le désespoir et la peur, sentiment nouveau pour eux, toute la ville se préparait à la défense. Le soleil n’était pas encore levé, et déjà, les bruits de voiture se faisaient ressentir. Comme en plein jour, chacun courrait à ses occupations, mais cette fois ci, de défense.
Toutes les tourelles de défenses furent vérifiées, et les hommes furent placés sur les bâtiments, parés a tirer. On fit même placer des hommes autour de la ville afin de retarder l’entrée de l’ennemi dans la cité.
Sur la route du Palais, Dav’ fit en sorte d’aller chercher Jim, qu’il trouva sur son chemin, totalement déboussolé, et ne savait plus où aller. Ils le prirent donc avec eux, même si la jeune fille ne l’avait pas encore vu de sa vie, et allèrent directement vers le palais, en guise de donner quelques conseils au roi de Daün.
Arrivés devant le palais, Dav’ posa le véhicule, et entra, un peu brutalement dans le palais, où se tenait son père.

« Mon roi, nous devons réagir

- Fils, où étais – tu cette nuit ?

- Je suis allé dans le désert … pourquoi cette question ?

- Pourquoi y est tu allé ?


A cette question, Dav’ ne trouva pas de réponse. Il n’eut cependant qu’un signe de la tête à faire afin de faire comprendre à son père qu’il n’en avait aucune idée.

- Bien … Et qui est cette demoiselle ?

- Je …


La fille coupa Dav’, et pris la parole.


- Je suis une fille longtemps oubliée par les deux camps qui s’opposent en cette région. Mais, autrefois, on me connaissait sous le nom de Cannah.


- Et de quel sang est tu ?

- Je suis du sang de la famille royale Räahienne, mais je ...

- Gardes, attrapez-la. Aucun, je dis bien aucun Räahien n’entrera dans mon palais, même si cette nuit, nous mourrons tous au combat. »


Longtemps Dav’ avait attendu ce moment, mais cette fois, il réagissait.
Il monta dans la salle des gardes, la demoiselle le suivit, en esquivant les gardes qui s’étaient jetés sur elle afin de l’arrêter. Il prit le micro, qui pouvait se faire entendre de toute la ville s’il le voulait, par le biais de hauts parleurs, placés à tous les coins de rue.
Avant de prendre la parole, il prit conscience de ce qu’il allait faire. Il savait que ses mots allaient rester à jamais gravés dans l’histoire de Daün.
Il dit …

« Bonjour »

La ville, encore bruyante et peureuse à cet instant, fit en sorte de se taire afin de le laisse parler.

« Aujourd’hui, comme vous le savez tous, une armée se dirige vers notre ville afin de nous éradiquer. Depuis longtemps, notre cité a bien eu du mal à grandir, et si nous sommes libres à ce moment même, c’est car nos ancêtres ont fait couler le sang, renfermé depuis longtemps dans leurs veines, afin de gagner cette liberté. Cette ville a trop souvent eu de capitaines non responsables, qui n’on jamais fait en sorte d’essayer de la faire grandir, mais plutôt de profiter de leur position afin de s’enrichir. Mais aujourd’hui, nous avons les armes, et bien que l’ennemi soit en supériorité numérique par rapport à nous, je ne vous dirai qu’une chose, une chose que savent tous ceux qui combattent depuis l’aube des temps, si vous dominez votre peur, je vous assure que vous serez plus forts que la mort ! »

La cité semblait s’être endormie devant un tel discours. Jamais de roi, jamais de souverain n’avait prononcé de tels mots. Les habitants, encore sous le choc, étaient dans une certaine admiration. Des applaudissements se firent entendre quelques secondes après les derniers mots que prononça Dav’. Enfin l’espoir jaillissait à nouveau dans les yeux de chacun des habitants de la ville. Leurs poumons s’étaient remplis d’air, comme s’ils étaient prêts à mourir, à se sacrifier, pour leur cité.
Puis, on fit chauffer les armes, les canons, les mortiers, tout ce qui pouvait tirer, fut mobilisé afin de préparer la défense, déjà bien avancée dans ses travaux. On fit ensuite, un rapide bilan des effectifs, qui indiquèrent le rapport suivant, envoyé directement à Dav’, qui était devenu le chef de Daün, depuis que personne n’avait voulu prendre ce rôle, et défendre la cité.


Daün, entre la gloire et l'amour Sanstitre4ax5


« Envoyez les hommes en formation et les mortiers sur la colline de Rïah, celle qui surplombe toute notre ville, et placez le reste des effectifs sur le bâtiments. L’ennemi n’a pas de force de frappe aérienne, il ne pourra nous atteindre en haut de nos bâtiments. Ensuite, faites barricader toutes les issues.

- Bien chef
»

Dans son occupation, Dav’ avait oublié la jeune demoiselle, qui était, depuis leur interruption, restée à côté de lui. Il lui dit de ne pas avoir peur, et que cette bataille allait bien se passer, mais dans son esprit, un bout de noir faisait la référence. Jim, quand à lui, se contentait de ne rien dire et de réfléchir aux éventuelles possibilités. Peur ? Peut – être ! Crainte ? Sûrement. Ils n’en savaient rien, tout ce qu’ils savaient, c’est que le sang allait couler aujourd’hui.


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MessageSujet: Re: Daün, entre la gloire et l'amour   Daün, entre la gloire et l'amour Icon_minitimeVen 10 Aoû - 16:05

Chapitre VI





Tour 23, Cité Daünienne

« Colonel, colonel, les troupes ennemies ont commencé à tirer. Que faisons-nous ?

- Préparez le canon de 35 millimètres et dites à tous les hommes de tirer sur tout ce qui bouge ! Chargez aussi le canon à plasma !

- Oui colonel !
»


Palais Daünien

« Dav’, nous avons un nouveau rapport, qui estime que l’ennemi s’est mis en marche vers notre position.

- Ils veulent surement investir notre palais. Rassemblez nos hommes autour du bâtiment, et faites placer des canons sur le toit.

- Oui chef. Que faisons-nous pour leurs chars ?

- Faites donner à chaque homme un missile terre – terre.

- Bien chef.
»


Armée Räahienne

« Les armes lourdes sont prêtes a tirer. Il vous suffit de donner l’ordre, chef.

- Bien, commencez le bombardement des alentours du palais.
»

L’officier qui venait d’engager véritablement la bataille, était bien connu dans la région.
En effet, c’était plus qu’un officier, c’était l’état major des forces Raähiennes, conseiller direct du roi, et prétendant à son trône.
Il avait toujours voulu réduire Daün en un champ de ruines.
C’était un homme grand, muni de larges épaules surplombées par une cape jaillissante.
Son visage carré et ses traits courts et stricts, avaient tendance à faire de lui un tyran.
Ses actes, tels que l’ordre d’abattre des centaines de réfugiés sous les yeux de leurs familles, étaient craints partout où l’on connaissait son nom.

Le bombardement fut rapide, et fut des centaines de morts du côté Daünien, car les familles qui ne savaient pas où se réfugier durant l’assaut, s’étaient regroupées dans les sous sols du palais.
Les plasmas commencèrent à tirer hors de la ville, afin de diminuer de masse les troupes ennemies, et à agrandir leurs pertes, et ainsi, peut – être, laisser croire à une défaite.
Chaque tir de plasma prenait une minute, environ, à charger, selon le nombre d’hommes pouvant s’en occuper, et chaque tir, faisait la taille d’un cratère de 200 mètres dans l’armée ennemie, ce qui faisait de Daün, une cité imprenable, du moins c’est ce que l’on pensait.
Mais contre plus d’un million d’hommes, il semble que les dégâts causés à l’armée ennemie n’étaient pas si gros que cela.
Alors que les plasmas continuaient de tirer, les tirs de mitrailleuses des tourelles se firent entendre.
Des dizaines de milliers de mitrailleurs avaient été placés sur les tours de la cité, tirant sans relâche, et empêchant l’ennemi de rentrer dans la ville.

Au bout de trois heures interminables de combat, il semblait que les tirs de mitraille avaient disparus, puisque le fracas des chars ennemis avaient fait des tours, des morgues remplies de sang.
Tous les hommes placés dans les tourelles de défense étaient morts.
Mais leur mort avait permit de causer plus de dégât chez l’ennemi, et d’ainsi le retarder, ce qui avait laissé le temps aux familles de rentrer dans les sous sols de la cité, par le biais du palais.
Le bombardement avait cessé, et les troupes ennemies avançaient donc, les tirs se rapprochaient.
La situation de la ville était en train de dégénérer, plus des trois quarts des rues étaient occupées par des soldats ennemis.
C’est alors que Dav’, donna l’ordre à tous les soldats encore vivants, de se regrouper dans le palais, dont la porte allait être fermée dans quelques minutes.
Ce message ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd, puisque quelques secondes après la fin de celui-ci, des centaines de soldats, donc l’allure était lente et fatiguée, rentraient dans le palais.
Les sous sols de la ville avaient été construits durant le règne d’un des rois-tyrans.
La population s’y était réfugiée afin de préparer la vaste contre offensive, c'est-à-dire le palais, qui aujourd’hui les accueillait sous les yeux révélateurs de Dav’, le regard incontesté de Jim, et l’impatience de la jeune fille.
Quelques minutes plus tard, une fois que le flux des soldats blessés, rouge de sang, et fatigués avait cessé, on referma les portes, qui n’étaient qu’une dizaine de mètres de murs de bétons introuvables parmi les nombreux murs et toits du palais.
La ville, au dessus, était mise à sac, puis désertée par l’ennemi, qui rentra chez lui, afin de fêter une victoire facile.
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MessageSujet: Re: Daün, entre la gloire et l'amour   Daün, entre la gloire et l'amour Icon_minitimeVen 7 Sep - 22:38

Chapitre VII



Le lendemain …


- Maman, maman, que s’est – il passé ? Pourquoi sommes – nous dans les catacombes de la ville ? Pourquoi ?


- Je ne sais pas mon enfant, je ne sais pas !

- Notre maison, elle va bien ? Papa est venu avec nous ?

- Je ne sais pas non plus, non, je ne sais pas.


Ces derniers mots, qui hantaient la jeune femme, n’avaient fait que rabaisser son sentiment de peur. Son mari était resté au dessus, dans la ville, afin de la défendre. Surement, il était mort, surement n’avait – il pas survécu.

Il est midi, le soleil est levé depuis environ six heures, mais les rayons de cet astre, n’ont encore touché la peau d’aucun Daünien. La veille, la bataille avait été rude, et les morts nombreux. C’est ce souvenir qui nourrit l’effet de peur des réfugiés.
Par dizaines de milliers, par millions, peut – être, ils ont suivi les ordres de Dav’, de tenir la cité, puis de fuir vers les catacombes. La peur est dans tous les cœurs. Jamais ils ne l’avaient ressenti avant, et c’est là un sentiment nouveau pour eux. La tristesse de l’odeur des corps morts à quelques centaines de mètres d’eux pèse lourd dans les âmes de chacun des survivants. Chacun a un frère, un père, un membre de sa famille, au dessus, dont la peau est, à cette heure – ci, rongée par les insectes, blattes et autres chercheurs de nourriture. Peut – être, y a-t-il encore quelques survivants, au dessus, qui, en agonisant, cherchent un dernier souffle, une dernière force afin de faire parvenir un message à leur femme, leur enfants.
L’esprit de force Daünien semble s’être effacé depuis la fin de la bataille. Ce souvenir, qui faisait tant frissonner les cœurs, les âmes des Räahiens, semble perdu.

Campement des réfugiés, habitacle de Dav’

- Je les ai tous tués. Je les ai menés à la mort. C’est de ma faute, que ces soldats, femmes, et enfants sont morts. C’est de ma faute si nous sommes réfugiés ici, ou nous ne respirons que l’air humide et glacé des roches qui nous entourent. De ma faute, si Daün, est en train de bruler, et nos hommes, d’agoniser…
- Non Dav’, tu as fais ce qu’il était normal pour un roi. Tu as essayé de défendre. Tu as fais quelque chose, toi.

Ces dernières paroles de Jim semblaient avoir révélé au vrai roi, le père de Dav’, qu’il n’avait en réalité, absolument rien fait pour éviter la bataille, voir même la remporter. Où étaient passés les plans interminables de la cité, de cette Daün ? Où était passé son roi. Est – ce qu’il avait, en quelque sorte, démissionné pour laisser la place, à son fils ? Tellement de question qui n’allaient pas avoir de réponses, du moins pour l’instant.

Dav’ réfléchissait à un plan. Lui qui avait, autre fois, préparé le plan de guerre contre Räah, et qui s’était avéré être délicat, et inutilisable. Maintenant, a quels alliés allait – il demander de l’aide ? Vers qui Daün allait – elle se tourner ?
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MessageSujet: Re: Daün, entre la gloire et l'amour   Daün, entre la gloire et l'amour Icon_minitimeSam 6 Oct - 23:24

Chapitre VIII


Plus tard…

- Monseigneur, monseigneur, nous avons une grande nouvelle.

- Oui ?

- Un homme est remonté à la surface !

- Comment cela se peut – il ?

- Nous avons découvert un passage, qui mène aux arrières de la cité.

- Très bien. Sergent !

- Oui seigneur ?

- Faites réunir tous les hommes vaillants voulant se venger et sauvegarder leur famille !

- Oui seigneur !


Ainsi, partout dans les galeries souterraines, où l’air commençait à manquer, la nouvelle de la réapparition des hommes de Daün faisait fureur. Chaque homme, âgé d’au moins 16 ans, fut recruté et armé, par les restes d’armes qui trainaient dans le coin, à la surface.
Le tunnel qui menait à la sortie était étroit, et les hommes ne pouvaient passer que tous seuls, en largeur, mais ils pouvaient passer.
La sortie fut programmée pour 22 heures, le soir même. La nouvelle, qui avait alors fait mobiliser quelques millions de guerriers, s’était rependue dans toutes les galeries.
C’est en effet, une masse de guerriers qui s’élevèrent dans la cité rénovée, qui n’était alors juste qu’une ombre parmi les murs, s’éveillèrent dans les ténèbres et la noirceur du gouffre.
La cité se préparait, car, ce sont plus de deux millions d’hommes ennemis qui allaient les attendre le soir, et même si l’effet de surprise était présent, la difficulté de la tâche l’était encore plus.

Vers 15 heures…

- Bonjour Dav’

- Salut Cannah.

- Je voulais te souhaiter une bonne chance dans la rude bataille qui t’attend, ce soir.

- Merci. Tu sais, je n’ai jamais vraiment eu le temps de te parler, mais soit sure que si jamais je reviens, et je te fais le serment de revenir, nous pourrons passer un minimum de temps. J’ai tellement à te dire…

- Bien, merci. Mais mes préoccupations se tournent vers mon frère en ce moment. C’est une personne digne de confiance, mais qui n’a jamais approuvé l’entrée en guerre de Räah contre une autre cité. C’est un pacifiste, et j’en déduis que pour ses actes, il a dut être enfermé.


- Dans Räah ?

- Je pense, oui. Sûrement dans la grande prison de Räah, où se trouvent tous les détraqués, les malades mentaux, mais aussi les dégénérés, et ceux que le roi a du faire enfermé, de cause de silence.

- Très bien. Je ferai de mon mieux pour me rendre à Räah, après la bataille.

- Merci Dav’.

- Je dois y aller, je dois préparer mon armure pour la bataille !

- Très bien … je … non, Dav’, bonne chance !

- Merci. Bon courage.


La bataille s’annonçait rude, car même s’ils étaient en surnombre, les Daüniens n’étaient que très peu armés, ni formés. Mais, les nouveaux soldats de Daün, avait la ferveur et la rage égalant les meilleures formes.

Vers 21H30 …

Les formations, préparées à la dernière minute, se formaient. Peu à peu, l’assaut se préparait, et la taille de celui – ci, laissait à penser que les pertes ennemies seraient grandes.

- Tout s’était passé si vite … Peut – être fallait – il préparer le plan plus intelligemment ?

- Dav’, tu as tout fait, absolument tout, pour que nos pertes ne soient pas que des âmes oubliées.


- Oui Jim, mais malgré cela, j’ai des doutes

- Il ne faut pas que tu en aie, car c’est ce qui te mettra en garde devant l’ennemi, alors que c’est ce qu’il ne faut absolument pas !

- Oui. Tu as surement raison, comme toujours. Merci.


Trente minutes, c’est ce qu’il restait, plus ou moins, peut – être de la longue épopée de la vie de Daün, car si cette fois, ils tombaient, la cité les suivait, où bien était – ce le temps de vie qu’il restait à l’ennemi ?




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MessageSujet: Re: Daün, entre la gloire et l'amour   Daün, entre la gloire et l'amour Icon_minitimeLun 5 Nov - 0:46

Chapitre IX




Arrivée en haut du tunnel de sortie, les hommes, durent affronter une vision d’horreur, un spectacle accablant… Daün, leur cité, détruite, anéantie, brûlée, saccagée … Devant ces bâtiments encore sous le choc des coups d’obus des chars ennemis, les soldats, fils, pères, frères, tous les Daüniens capables de porter les armes, était abattus.

Les premiers hommes rentraient dans la cité, désertée depuis surement des jours. Les cadavres recouvraient le sol. Une odeur pestilentielle, comme une odeur de mort, régnait dans l’air, devenu irrespirable de la cité.

Les hommes de Daün, tous de courageux soldats, tous de courageuses personnes, avaient regagné espoir, rien qu’à la pensée d’une future bataille sous laquelle Daün et Raäh s’affronteraient …

On s’assura que les Räahiens n’avaient laissé ni mines, ni pièges, ni bombes dans la cité. Cette vérification dura quelques heures, un temps précieux que Daün ne pouvait perdre, mais le jeu en valait la chandelle, car de nombreuses mines furent retrouvées, pas loin du Palais.

Puis, quelques minutes après, l’on fit remonter toute la cité, alors que l’aube sonnait.
Chacun des citoyens de Daün revenait à sa maison, à son quartier, et voyait, par la même occasion, qui avait survécu, et avait affronté la mort.

Quand à l’élite des Daüniens, le groupe de Dav’, Jim, le roi et les quelques gardes du corps encore en vie, elle revenait au palais, après avoir vérifié chaque coin de mur, chaque parcelle de terrain, pour parer d’une éventuelle menace. Le poste de commandement n’avait subit presque aucun dégât. Seule, fut retrouvée une vidéo, des hommes de Räah, persistants à démolir chaque bâtiments, et fêtant la victoire, à coup d’assassinats perpétrés et ordonnés par les grands chefs de guerre Räahiens.

Daün reprenait vie … doucement …



Le lendemain …


Alors que Dav’, Jim et Cannah prenaient un repos bien mérité dans la salle du trône, une dizaine de soldats vinrent taper à la porte…

- Nous sommes ici pour arrêter la princesse Räahienne
- Mhhh … La princesse Räahienne ?
- Oui, celle que l’on nomme Cannah.
- Comment ca, Princesse Räahienne ?
- Dav ? Cannah doit être arrêtée pour avoir pénétré le sol de Daün. C’est une espionne envoyée par Räah.
- Une espionne ?


A ces paroles, Cannah ne compris pas de suite quel piège lui était tendu … et le fait que cette visite survienne un matin de bataille ne l’aidait pas.

- Ouvrez, où nous serons contraints d’employer la force !


- Cannah, c’est vrai ? Tu es une espionne ?
- Dav’, je …



Les soldats défoncèrent la porte, et prirent Cannah de force. Elle ne put résister ...

- Cannah, réponds moi ! Est – ce vrai ?
- Non, ne les crois pas ! Fais-moi confiance !


Dav’, encore sous le choc, se leva, et se mit à courir après l’escorte …

- Arrêtez ! Arrêtez !

Mais les soldats avaient reçu un ordre, celui d’arrêter la fille du roi du royaume de Räah ...
Ils sortirent du palais, en courant à plein fouet … et chevauchèrent une de leur XR-68, le nouveau modèle de véhicule deux roues … et s’enfuirent …
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MessageSujet: Re: Daün, entre la gloire et l'amour   Daün, entre la gloire et l'amour Icon_minitimeSam 26 Jan - 12:06

Chapitre X


Cette action avait révélé une nouvelle rage chez Dav'. Lui prendre la femme qu'il avait sauvé des grilles de la prison de Raäh, et de part cette vitesse ! Il ne pouvait plus attendre plus longtemps, à attendre des nuits entières, sans elle.
Il se mit donc à sa recherche, et quelques - uns des hommes, en qui, il avait une confiance tellement grande, l'accompagnèrent.
Mais Dav' ne savait pas ce qu'il se passait réelement, car les idées du roi de Daün, les idées de son père, étaient des plus néfastes.
Il se rendit, premièrement, à son ancien appartement. Là, il fouilla, afin de retrouver tous les objets qui lui étaient nécessaires. Il fit en sorte que personne ne puisse lui prendre quelque chose qu'il n'avait pas déjà perdu. Il brula ses affaires, dans un feu de camp, le soir même, aux abords de la ville, où l'on avait enterré les morts identifiés de l'attaque, ceux qui n'étaient pas reconnus finissaient brûlés, faute de moyens.
Ce soir même, autour du feu, lui et ses hommes se posèrent des questions ... que voulait le roi ? est ce que Cannah est - elle vraiment une espionne, comme l'ont dit ces soldats ? où bien est - ce une nouvelle manigance ?
On se posa aussi des questions, sur l'avenir de Daün. En effet, où était passé ce temps où les oiseaux chantaient, dans la ville, alors que tout le monde se parlait ... il ne reste plus rien aujourd'hui, tout celà à cause de l'envie de quelques hommes, qui n'ont jamais mis les pieds sur un champs de bataille !
La nuit passa donc, et les énigmes s'enchainaient, entrainant quelques réponses, parfois, mais qui restaient bien souvent sans grande importance.

Le matin, Dav' décida d'aller, lui et ses hommes, ceux qu'il avait nommé comme sa garde, ceux qui l'accompagneraient quelque soit la fin, directement, demander des explications à son père. Il pensait bien en ordonnant à ses hommes de s'armer, car la tension au sein du palais était des plus tendues.
Arrivé devant le palais, quelques gardes firent un bref contrôle d'identité, et demandèrent à Dav' d'entrer seul, sans ses hommes. Ce qu'ils refusèrent rapidement, et entrèrent avec leur chef.
Le roi se tenait là, dans son fauteuil, il venait de se réveiller, et ses humeurs, des plus matinales, n'étaient pas d'envie à parler avec son fils, Dav'.


- Père, pourquoi avoir fait celà ? Cannah se revèle t'elle une espionne ?
- Oui
- Mais comment ?
- Elle t'a trompé depuis le début, son rôle n'était que d'extraire des informations devant le conseil, puis devant notre famille.
- Je ne le crois pas !
- Je savais bien que ton esprit s'était affaibli de par ce temps.
- Affaibli ? Père, que dites - vous ?
- Dav', tu ne me laisse pas le choix.


Les gardes, se mirent en position de tirer sur Dav', et ses quelques hommes.


- Père, que faites - vous ?
- Je suis désolé.


Comme si Dav' avait compris, il s'empara de son arme, et se mit, lui aussi, en position de tirer ... sur son père.


- Dav', je te le déconseille !
- Père, sachez que je fais pas celà de gaïté de coeur, mais vous savez bien que si ces hommes me tirent dessus, vous mourrez, autant que moi !
- Je ...


Un bruis effroyable vient d'ouvrir le ciel de Daün.
Le toit du palais s'effondrit, laissant les quelques hommes, qui pointaient leurs armes sur Dav', se faire embrocher par une planche, où se faire assommer par unr brique.
Dav', profita de cette situation pour fuir du palais, lui et ses hommes.
Une dernière fois, il regarda son père, qui avait pris l'oeil rouge.


Alors que, dans la rue, les têtes étaient tournées vers le ciel, Dav', et son équipe, sortir, puis se mirent à chercher un endroit où se réfuger, en attendant d'avoir des explications. Ils ne regardèrent même pas le ciel, afin de savoir ce qu'il se passait.


Une fois rentrés dans l'auberge d'un rescapé, les hommes regardèrent par la fenêtre, et virent l'effroyable image du palais, en ruines.


- Dav', il semblerait que le palais n'ai pas tenu.
- Qu'est ce qu'il l'aurait touché ?
- Je ne sais pas, mais vu le bruit qu'à provoqué l'explosion, je dirais une sorte de missile, où d'un obus.
- Mais d'où celà venait - il ?
- Nous allons faire un tour de la cité ... afin de vérifier qu'il n'y a personne qui ne nous bombarde ! Dav', je suis désolé, pour vous ... et votre ... père.
- Ce n'est rien ... Partez, je vais aller à l'ancienne tente de Cannah, afin de voir s'il y a du nouveau.


Ni d'une ni deux, l'équipe se mit en marche afin de résoudre, comme la veille, certaines énigmes ...

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MessageSujet: Re: Daün, entre la gloire et l'amour   Daün, entre la gloire et l'amour Icon_minitimeJeu 3 Juil - 19:57

Chapitre XI


Les hommes avaient quitté le refuge, trouvé il y a cinq minutes plus tôt. Dav' contemplait les ruines du palais de Daün une dernière fois. Puis, il sortit un bout de papier de sa poche. Sans le savoir, une légère trace de sang s'était déposée sur le morceau de papier. Il regardait. Dans ses yeux se distinguaient à la fois la haine, mais aussi une partie d'un sentiment nouveau pour lui : l'amour.

Il rangea le bout de papier, puis il prit ses armes, et se mit en marche. Il pouvait voir que la foule devant le palais en ruines de Daün n'avait pas régressé, et que l'empleur des dégâts étaient tels que personne ne savait vraiment ce qu'il se passait, et personne ne cherchait à savoir. L'incompréhension la plus complète dans l'esprit de ses camarades patriotes.
Une fois sorti de la ville, il pu enfin retrouver le désert, et l'ancien champ de bataille, à l'extérieur de la cité.
Il pris le temps de s'assoir un peu, sur une colline, pour contempler la cité, de loin. Elle portait encore les coups de l'armée ennemie, mais elle se relevait, tout doucement, puis il se remit en marche ...
Il avançait doucement. Il ne comptait plus les kilomètres qui le séparaient de sa Daün. Il n'avait qu'une chose en tête, Cannah, il voulait savoir ce qui lui était arrivé.
Est ce que le roi de Daün, son père, avait donné l'ordre de la ramener à sa tente, où à sa Raäh ? Ce qui serait livrer une innocente à ses pires ennemis.
Dav' savait ce qu'il avait à faire.

Il arrivait à la tente. Tout était détruit. Les sentiments qu'elle lui procurait étaient contraires à ceux qu'il avait perçu la première fois qu'il y était entré, lors de sa rencontre avec Cannah.
L'énorme trou qui déplombait la tente donnait une impression de cratère. Il était sec, comme le choc que Dav' ressentit lorsqu'il vu que le lieu de sa première rencontre avec Cannah était détruit.

La rage montait envers ces destructeurs. Raäh, il devait y aller, mais y aller seul, avec ces millions d'hommes qui guettaient, tels des robots, comme le dit la légende, il serait impossible de franchir ce gouffre.







___________________



Ceci n'est qu'une ébauche.
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MessageSujet: Re: Daün, entre la gloire et l'amour   Daün, entre la gloire et l'amour Icon_minitime

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